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RTE, société anonyme filiale du groupe EDF, est le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français. Entreprise de service public, il a pour mission l'exploitation, la maintenance et le développement du réseau haute et très haute tension. Il est garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique.
RTE achemine l'électricité entre les fournisseurs d'électricité (français et européens) et les consommateurs, qu'ils soient distributeurs d'électricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport.
 Avec 100 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 46 lignes transfrontalières (appelées "interconnexions"), le réseau géré par RTE est le plus important d'Europe. RTE a réalisé un chiffre d'affaires de € 4 130 millions en 2009 et emploie 8500 salariés.

La politique environnementale de RTE s'inscrit depuis ses débuts dans une perspective globale d'ouverture et de progrès. Fondée sur la confiance et le dialogue, elle se construit en concertation permanente avec les acteurs impliqués et se traduit au quotidien par des actions concrètes et une démarche de progrès constante visant à réduire ses impacts environnementaux, préserver la biodiversité et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

RTE s'est engagé dans de nombreux projets et initiatives au bénéfice de la biodiversité :

• les études sur le comportement des oiseaux afin de les protéger des percussions et des électrocutions. Un partenariat a été signé de longue date entre France Nature Environnement (FNE), la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), ERDF et RTE. Il a conduit en 2004 à la mise en place d'une instance de concertation, de suivi et d'étude sur les oiseaux : le CNA (Comité National Avifaune). Celui-ci se réunit quatre fois par an ;

• la végétalisation des pieds de pylônes ou l'aménagement des tranchées forestières, réalisée en partenariat avec les fédérations de chasse. Ainsi en zone agricole, les « délaissés de culture » en pieds de pylône constituent des friches utiles au maintien de la biodiversité. Ces dernières peuvent même être valorisées par des plantations arbustives, compatibles avec les cultures et qui fournissent habitat et nourriture à la faune sauvage ;

• l'introduction d'espèces végétales compatibles avec la présence de lignes et qui contribuent à la biodiversité, tant floristique que faunistique. Ainsi, en zone boisée, l'ouverture du milieu naturel par les tranchées forestières établies pour sécuriser le réseau ont permis à des espèces rares d'apparaître dans ces tranchées, protégées de l'urbanisation et de pratiques culturales intensives;

• l'entretien adapté de certaines zones remarquables pour la biodiversité, comme le fauchage pour les pelouses calcaires, favorisant la pousse d'orchidées endémiques ;

• les études relatives à la biodiversité dans les couloirs de lignes : en zone boisée, l'ouverture du milieu naturel par les tranchées forestières, initialement réalisées pour sécuriser le réseau, favorise le développement naturel d'une biodiversité complémentaire de celle observée sous le couvert végétal. Des espèces rares ont pu réapparaître dans ces tranchées, protégées de l'urbanisation et de pratiques culturales extensives. Ainsi, dans le cadre d'une convention signée entre le Conseil régional d'Île-de-France, le Muséum national d'histoire naturelle et RTE, des botanistes du Conservatoire botanique national du Bassin parisien ont réalisé un inventaire des espèces végétales présentes sous 170 km de lignes situées en Seine-et-Marne. 
Des études sont également menées aux abords des tranchées forestières en partenariat avec des Parcs Naturels Régionaux

• les partenariats avec les acteurs concernés (comme les propriétaires, les exploitants, les associations, etc.). Ils sont recherchés pour permettre ces aménagements particuliers. A titre d'exemple, RTE a déjà conclu des partenariats avec des Parcs Naturels Régionaux, des associations naturalistes, des fédérations de chasse (convention avec la FNC), des collectivités locales et des particuliers, multipliant ainsi les actes concrets et les réalisations locales.

RTE souhaite multiplier les actions de ce type.

Enfin, les emprises des lignes électriques peuvent être considérées comme des corridors écologiques et contribuer ainsi à la constitution des « trames vertes » initiées dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Au niveau local, des conventions de partenariat avec des parcs naturels régionaux ont été signées en vue de favoriser l'utilisation des tranchées forestières pour l'établissement des « trames vertes ».